Opian | Histoire Personnelle |

Publié le : 21/03/2020 09:25:12
Catégories : Opian

Après avoir lancé un sondage l’année passée, j’ai réalisé que les gens ne connaissent pas beaucoup Opian et encore moins ceux, ou plutôt celle qui se cache derrière.

En effet, alors que le sondage était publié uniquement sur les réseaux sociaux Opian et aux abonnés de la newsletter, une bonne partie des sondés indiquaient n’avoir jamais entendu parler de la marque. C’est pourquoi, je me suis dit que j’allais vous parler un peu plus de l’histoire d’Opian en commençant par mon parcours.


Je vois beaucoup de personnes expliquer comment et quand elles se sont mises à la couture, pour ma part je ne m’en rappelle pas exactement, c’est que ça fait beaucoup trop longtemps sûrement ! Par contre, ce dont je me rappelle, c’est que je faisais des déguisements avec ma mère pour l’Escalade, une sorte de carnaval genevois. Je choisissais un thème et on regardait ensemble comment le faire avec ce qu’on avait déjà en stock. Sans aucun doute, ma mère faisait le plus gros du travail et tout ça sans patron !

Opian histoire peersonnelle


J’ai toujours aimé faire quelque chose de mes mains et voir le résultat sous les yeux est plutôt satisfaisant et surtout tangible. C’est sans doute ça qui m’a donné envie de faire de la couture mon métier. J’ai donc d’abord fait une école de commerce, puis je me suis lancée dans des études de mode. Durant la formation, il fallait présenter une mini collection lors d’un défilé annuel dans une grande salle de spectacle. La formation était très portée sur l’élaboration et la réalisation d’un vêtement, plutôt que le design et dessin. La photo ci-dessus a été prise à l'école lorsqu'un journal quotidien était venu faire un article sur le défilé en préparation. Pas très à l'aise devant la caméra, j'avais dû me coucher sur la planche à repasser en me demandant ce que le résultat allait donner...

Le diplôme de styliste-modéliste-couturière en poche, je suis partie une première fois à Londres pour prendre des cours d’été à l’école Central Saint Martins. J’y ai appris une manière différente de faire du modélisme avec la méthode du drapé à plat et j’ai également mis un premier pas dans la confection des maillots de bain. Pour la petite histoire, une des profs était Esme Young qui est maintenant juge dans l’émission The Great Bristish Sewing Bee.

Après avoir fini mes études, je suis partie à Londres une première fois pour prendre des cours à l’école Central Saint Martins. Pour la petite histoire, Esme Young juge de l'émission The Great British Sewing Bee était une de mes profs. Ensuite, j’ai fait un stage chez une styliste Newyorkaise à Genève. J’y serais bien restée, cependant c’était un stage non rémunéré, donc pas envisageable.

En parallèle d’un travail de jour, j’ai commencé faire des patrons et coudre des vêtements pour une clientèle privée. C’est également à ce moment que j’ai choisi de me lancer sous le nom Opian. Ce nom n'a pas de signification particulière, mais j’aimais bien les sonorités et il fallait un nom indémodable qui me plaise longtemps.

Opian - Histoire personnelle

Fin 2009, j’ai eu une envie d’évasion et j’ai décidé d’aller m’installer à Londres. J’ai eu plusieurs emplois dans la mode pendant ces années en tant que vendeuse, responsable accessoires, visual merchandiser ou encore coordinatrice de production dans le textile. Cela m’a fait voir plusieurs facettes du monde de la mode et de la confection textile et ça m'a fait apprendre beaucoup sur l'industrie.

En même temps, j’ai continué à faire des vêtements et accessoires sur mesure ou en pièce unique. Vous pouvez en voir dans la boutique en ligne.

C’est aussi à ce moment que la couture est redevenue assez populaire et en partie grâce à l’émission The Great British Sewing Bee. J’ai également découvert que d’autres petites marques indépendantes de patrons de couture que Burda, Simplicity ou autres existaient. C’est alors que j’ai commencé à réfléchir à une nouvelle voie pour Opian. J’ai d’ailleurs pris plus de deux ans pour me lancer dans ce nouveau projet qu’est la vente de patrons de couture aux particuliers. Et une fois rentrée en Suisse après plusieurs années passées à Londres, j’ai lancé les premiers modèle Opian, Cemette, Pollux et Alvernia. C’était l’été 2016, le temps passe vite.

J’ai plein d’idées de patrons, d’articles de blog, de tutoriels, de marketing ou encore de formations en tête, cependant Opian est une activité en plus de mon travail à plein temps. Je n’ai donc pas beaucoup l’occasion de travailler dessus et tout prend du temps. Les sorties, les propositions et l’évolution d’Opian ne sont pas aussi rapides que certaines autres marques, mais il est difficile de se comparer à celles qui font ça à plein temps et avec des employés.

En ce qui concerne le futur proche, je travaille depuis plusieurs mois (voire années !) sur deux patrons de couture. Un chemisier et un bikini. La phase de test n’est pas encore lancée, mais ils devraient être prêts avant l’été.

Pour le mot de la fin, j’entends et je lis souvent dans les cours pour commerces indépendants la question : « Pourquoi ? Pourquoi vous faites ça ? » Ma réponse est que j’aime créer et faire quelque chose de mes mains. J’aurais sûrement pu faire un autre métier créatif, mais j’aime toucher les tissus et savoir qu’un vêtement est utile et pas seulement décoratif est ce qui me plait le plus.

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